Rose Pastel

J'ai trouvé du travail ! ...Dans mes rêves.

Et oui, après mes recherches dans le monde des songes, j’ai vécu en rêve le travail que j’aimerais pouvoir trouver dans la réalité.
J’ai fais un rêve du dernier emploi auquel j’ai postulé, dont mon frère m’a parlé, qui est de bosser dans un grand espace sur une aire d’autoroute. Au rdc, il y a un espace magasin produits et souvenirs, un espace cafétéria, et en plus, il fait hôtel à l’étage. Donc j’ai fait un mix de tout ça dans mon rêve et voici ce que ça donne :

J’ai rêvé que j’étais caissière dans un petit magasin. Il y avait plusieurs autres jeunes, dont une fille qui m’expliquait ce qu’il fallait faire. À un moment donné, on était en rayon et elle m’expliquait comment mettre en rayon, et une vague de clients est arrivée. La patronne (oui, étonnamment, presque tout le personnel était féminin, peut-être parce que j’ai une mauvaise image des patrons et collègues hommes), nous a appelé pour qu’on aille en caisse. Je me sentais perdue à ce moment-là. Et puis, finalement, il n’y avait pas assez de caisse pour le personnel. Je n’avais pas de caisse pour moi. Alors j’ai fait autre chose.

Ensuite, une fille m’a dit qu’on irait en haut pour apporter des trucs aux clients à l’étage supérieur. Sûrement leur repas. Comme dans la partie hôtel de l’établissement de l’aire de repos. On avait toutes deux un carton en main, et les escaliers n’avaient pas de marches. Ils étaient lisses, comme des toboggans, mais rugueux, pour pouvoir marcher dessus. Ils étaient recouverts de moquette, pour que ça fasse beau. On a pris une pente montante pour aller d’étage en étage. Arrivées devant une porte au bout d’un couloir, il y avait un sceau en bois, comme ceux de l’ancien temps, à gauche de la porte.
sceau
(ne me demandez pas, je ne sais pas pourquoi je veux absolument que vous voyiez quel genre de sceau il y avait dans mon rêve)

Elle m’a dit qu’il fallait se couper les ongles avant d’aller le voir, parce qu’il ne supportait pas ça xD Alors elle s’est coupé les ongles avec un coupe-ongle, puis quand j’ai voulu le faire, le mec nous a entendu derrière la porte et l’a ouverte. J’ai pas eu le temps de me couper les ongles, mais j’ai juste vérifié vite fait. Ils étaient courts, alors que, dans la vraie vie, ils ont bien repoussé. Je laisse tomber l’histoire des ongles, et j’y vais au feeling. La fille m’avait dit que les clients étaient plutôt exigeants et pas super sympas. Alors je comptais sur ma bonne humeur pour faire face à ça. Le type n’avait pas l’air vraiment humain… On aurait dit un extraterrestre. Mais ça ne me choquait pas. Je lui ai parlé normalement, même gentiment, sans avoir peur qu’il me crie dessus. Et en fait, il était sympa, même s’il était bizarre. J’ai espéré avoir épaté ma collègue.

Ensuite, il fallait redescendre, et il ne fallait pas se tromper de pente. En fait, une fois arrivé au bout du couloir, il y avait, au centre, une large gorge qui descendait dans le sous-sol du magasin. Celle-là, il ne fallait jamais la prendre. Et autour de ce grand toboggan, il y avait d’autres pentes plus étroites qui menaient vers d’autres étages. Heureusement, je ne me suis pas trompée. Je suis restée sur une pente plus étroite et j’ai rejoins le magasin.

Et voilà. Mais vraiment, le fait que le client soit extraterrestre reflète une certaine image de ce que les autres peuvent être pour moi. Les extraterrestres, j’ai peur de pas savoir communiquer avec eux, de pas paraitre sympa, qu’ils soient hostiles, etc.
La fille qui m’aide, c’est ce que j’aimerais vraiment : que quelqu’un me forme, soit là pour répondre à mes questions dans un monde où maintenant, il faut tout apprendre soi-même, sur le tas, sans personne pour nous dire comment faire mais toujours quelqu’un qui nous engueule quand on le fait mal.
Ensuite, lorsque je la dépasse dans le fait de bien savoir communiquer avec l’extraterrestre, c’est la volonté de dépasser le maître, de faire mieux que les autres. Car je sais que je peux mieux faire. Tout le monde peut toujours mieux faire.
Le rush de client et le fait de se sentir perdu, c’est également qqch qu’on peut vivre en vrai. Peur de pas savoir faire alors qu’on doit satisfaire les gens.
La patronne était omniprésente. Elle n’était pas là physiquement. C’était juste une idée d’elle, parce que je ne l’ai jamais vue. Je pense que certains patrons ne sont pas toujours avec leur personnel. Ils sont dans leur bureau là-bas derrière. Toujours dans notre dos, à nous regarder par derrière, pour surveiller. Presque inaccessibles. C’est le chef supérieur qu’on n’a jamais vu, qu’on ne connait pas. Que l’on doit respecter et suivre les ordres. Ce n’est pas la voix du patron qu’on entend, mais un ordre, passé de personne en personne. L’ordre vient toujours de plus haut, de quelqu’un qu’on ne peut parfois pas atteindre.