Rose Pastel

Le bouche trou

J'hallucine Ils vont aller jusqu'où avec leur polyvalence ? Je vais devoir faire le travail de combien de personnes en fait ? Déjà que j'accepte de faire des petits trucs que personne n'aime faire mais qui faut le faire quand même ! En fait , on veut carrément me former au métier d'une collègue… un travail qui ressemble au mien car c'est du traitement de fichier sur Pc, mais qui n'est similaire en rien au niveau des traitements et des logiciels qu'on utilise… Ils veulent clairement que je sois formée à son taf au cas où… Oui, au cas où elle prend des congés, donc 5 (...)

Les excuses

C'était pas très bien parti mais j'ai réussi à lui dire que j'étais désolée. Je pensais qu'il m'aurait répondu : "ah bah enfin ! C'est pas trop tôt !" Ou alors "t'en fais pas, va." (comme j'arrive toujours pas à le cerner, je m'attends à tout et à rien) En réalité, il m'a répondu : "Mais arrête…" (avec une prolongation dans le ê et un air de j'en ai marre) Et je ne sais pas si c'était : "mais arrête de parler de ça" ou "mais arrête de t'excuser". Je pense que c'était le 1er parce qu'il était contrarié. Pourtant, c'est bien lui qui n'arrête pas de revenir là-dessus. (...)

C'est dur de s'excuser

Faut que je m'excuse auprès de mon collègue. J'ai presque réussi à lui dire désolé aujourd'hui. Il me relance toujours sur le sujet parce qu'il attend mes excuses et je fais la gamine en ignorant ou bien, comme aujourd'hui, en lui sortant mes excuses de pourquoi j'ai pas fait ce qu'il m'avait demandé de faire. Je passe pour la victime alors que c'est lui la victime. Il a subit les "dommages" à cause de moi, de ma mauvaise volonté. Il est revenu sur le sujet en fin de journée pour bien que ça me trotte dans la tête une fois rentrée chez moi... Pourquoi c'est si dur de dire (...)

Tout m'a soûlé

Les collègues m'ont soûlé aujourd'hui, en fin de journée en plus, pour bien aplatir mon moral pour le reste de la journée... C'est juste des paroles mais ça m’atteins, ça m’énerve. Ils se foutent de ma gueule l'air de rien. Je vais finir par ne plus leur raconter ma vie pour qu'ils me lâchent. J'ai failli dire à S. de fermer sa gueule. On n'était que tous les deux pour la fermeture, il me ressort sa blague macho à la con du style « les femmes à la cuisine ». Putain, il l'a répété combien de fois, aujourd'hui ? Et avec d'autres collègues, en plus. En fait ils veulent (...)

Cinéma, cuisine asiat' et balade

Je l'ai revu dimanche pour un cinéma. Avant même que le film ne commence, il avait trouvé à se foutre de ma gueule avec son humour culotté. Abusé. Avec lui, je peux y aller à fond dans la répartie, il est du genre à aimer ça puisqu'il pratique allégrement. Je lui ai cloué le bec. Il s'est tenu tranquille. Je suis fière de travailler ma répartie et voir que ça marche. Avant, j'avais aucune inspiration pour moucher les gens. Si ça peut faire en sorte qu'on m'emmerde moins, voire plus du tout, je vais me perfectionner dans le domaine. La répartie est un outil magique. Je (...)

Discussion au bar

Me voilà au bar. Je suis venue en avance, j'ai bu 2 grands verres de Cuba Libre sans sucre ajouté (ils rajoutent toujours des cuillerées de sucre que je retire quand je le peux), et c'était assez pour libérer la parole. J'avais l'air un peu pompette, mais il me fallait ça pour lui dire tout ce que j'avais à lui dire. Avant de raconter ce qu'on s'est dit au bar, faut que je replace le contexte. Avant d'essayer de sortir ensemble durant une semaine, on a eu quelques rdv, chacun espacé de plusieurs mois, et ce depuis l'année dernière... Il me disait qu'il était hyper occupé et moi, (...)

Me revoilà !

Coucou ! Me revoilou ! Mais pourquoi suis-je partie ? Peu importe, je suis revenue. Ah, mais si ! Je me souviens ! Il m'a semblé que j'avais passé un certain laps de temps sans écrire et que mon compte n'était plus accessible... ou un truc dans le genre. Bref, plusieurs années se sont écoulées. Je n'ai même pas écrit ici en 2020, lors de cette fameuse période covidée, alors que j'avais carrément le temps... Et j'ai tellement de choses à dire ! ... que je ne vais forcément pas tout dire. Comme je ne peux pas m'empêcher d'écrire, j'ai rempli des tas de journaux intimes. (...)

Je déteste conduire !!!

Plus envie de me leurrer. Je peux le dire haut et fort, maintenant, après tout. Je déteste vraiment conduire. Et je ne pèse pas mes mots sur ce sujet. C'est rare que je déteste quelque chose. En général, j'aime et j'adore beaucoup de choses et en déteste très peu. Pour moi, le mot détester est trop fort. Mais alors là, il me faut l'employer pour me rappeler à quel point il faut que j'évite à tout prix de prendre le volant quand j'en n'ai pas envie. Oui, parce qu'à chaque fois, dès que je suis arrivée et que je sors de la voiture, j'oublie tout. J'oublie à quel point je me (...)

Retour à la case départ.

Ma meilleure amie m'a dit que c'était pas possible que les heures supp ne soient pas payées. Soit elles le sont, soit ce sont des horaires modulables, et qu'elles sont rattrapées en faisant moins d'heures la semaine suivante. Oliv me dit par contre que c'est pas étonnant, dans la restauration. De toutes façons, ce sera sans moi car j'ai laissé tombé. Rien ne me va. Rien n'est positif. Même le fait que mon frère aurait travaillé au même poste que moi ne va pas car ils ne nous ont pas mis les mêmes horaires ni les mêmes jours de repos. J'ai appelé le gars après une séance de (...)

Pas envie de ce CDI

J'ai postulé à un emploi dont je n'ai même pas envie d'aller et dans lequel j'y connais rien. Et le poste est un CDI, dans une aire d'autoroute, avec des changements d'horaires incessants. Jamais les mêmes jours de repos, et des coupures avec 5:30 le matin, un trou de 2h, et 5:30 l'aprem. Pour 30 min de route de chez moi au boulot. Qui me fait donc rentrer pour 1 h seulement, dans une journée où je bosserais 11 heures au total. Et qu'on fasse moins de 35h en période creuse, et + de 35h en période active, on sera payé pareil. Ils sont pas cons, les gars. Dans la restauration, on fait (...)

J'ai trouvé du travail ! ...Dans mes rêves.

Et oui, après mes recherches dans le monde des songes, j'ai vécu en rêve le travail que j'aimerais pouvoir trouver dans la réalité. J'ai fais un rêve du dernier emploi auquel j'ai postulé, dont mon frère m'a parlé, qui est de bosser dans un grand espace sur une aire d'autoroute. Au rdc, il y a un espace magasin produits et souvenirs, un espace cafétéria, et en plus, il fait hôtel à l'étage. Donc j'ai fait un mix de tout ça dans mon rêve et voici ce que ça donne: J'ai rêvé que j'étais caissière dans un petit magasin. Il y avait plusieurs autres jeunes, dont une fille qui (...)

Je cherche du travail même la nuit.

Cette nuit, j'ai rêvé que je marchais pour chercher du travail. J'étais sortie de la maison de mes parents, et j'ai marché longtemps jusqu'à une très belle ville. Les rues étaient pavées et larges. Il y avait un grand espace piéton rempli de magasins. À l'intérieur, les magasins étaient très beaux, très grands, très éclairés, parfois d'une lumière colorée style néon. Les vitrines étaient joliment aménagées. Ils avaient un look futuriste. Malgré que la ville pavée semblait ancienne, tout était carré et parfait. Même les pavés gris sombres étaient réguliers, comme (...)

Nouvelle identité

En ce moment, je pèle des doigts. Dit comme ça, c'est pas glamour. Je crois que c'est dû à mon dernier travail (manipuler les manuels, les cartons...) et peut-être aussi à cause de l'hiver qui s'installe, même s'il fait encore doux. Et alors, en y regardant de plus près, mes bouts de doigts sont tous lisses. Ça me fait penser aux criminels qui plongent leurs mains dans l'acide pour enlever leur empreintes digitales (le truc qu'on voit que dans les films, car en vrai, je sais pas si c'est possible). Et du coup, on dirait que je mue. Que je me refait une nouvelle identité. Je suis (...)

Je ne me rase plus

Ça fait bien 1 mois que je ne me suis pas rasée. En même temps, j'ai bien bien choisi ma période. Fin de l'été, début de l'automne. Je suis bien partie pour laisser mes poils faire leur vie comme ils le veulent durant tout l'hiver. Je suppose qu'il y aura des fois où je ne voudrais plus les voir. Je les couperais alors pour les grandes occasions, comme un mariage par exemple. Mais sinon, je ne suis plus à l'affut du moindre point noir qui pointe son nez sous l'aisselle et les gambettes. Bah, j'étais pas hyper à l'affut, à la base... Quand j'avais 2-3 millimètres de poil, j'étais (...)

Article du Libé

Ce matin, nous sommes allés au marché puis au café. Oliv est tombé sur un article dans le Libération qui me fait penser à mon expérience. Bouger pour s'en sortir, petite géographie de la recherche d'emploi. Certains ont beau jeu d'expliquer que la mobilité suffit à trouver un emploi et à sortir du chômage. Encore faut-il que le tissu économique de la France soit à peu près égal sur l'ensemble du territoire et permette de trouver partout la même qualité de service public, et des prix locatifs abordables. Du boulot, il suffirait de traverser la rue pour en trouver ou tout (...)

Un jour c'est oui, un jour c'est non

En ce moment, et pas depuis quelques jours, je suis dans une période où je change d'avis vraiment fréquemment. Oliv me dit que c'est parce que je suis jeune et que je me construis. Sauf que ça finit par me jouer des tours. Ce mois-ci, j'ai décidé de déménager pour rejoindre le Nord (je vis dans le Sud). Et dans ce même-mois, j'ai décidé que, finalement, je n'irais plus. Et bien-sûr, j'avais pratiquement tout prévu : rendre mon studio, aller chercher l'autre moitié de mes affaires chez mes parents, demander à ma sœur et à des amis du Nord de m'héberger pour telles dates, (...)

Billets de train

En rentrant chez moi après le travail, en bas des escaliers de la maison - c'est pas un immeuble, c'est une grande maison où chaque pièce est un mini studio - j'ai vu un carnet SNCF sur une marche. Je l'ai regardé, je ne l'ai pas pris, et j'ai commencé mon ascension jusqu'au 4e étage où je vis, dans ma petite chambre de bonne sous les toits. Je me disais que le simple fait de prendre ce carnet SNCF allait me mettre dans la merde. Je veux dire par là que déjà, j'aurais dû regarder à l'intérieur s'il y avait des billets de train. Si non, histoire close. Si oui, j'aurais lu le nom (...)

Cataclysme

La monotonie de la vie me frappe à certains moments. C’est le cas aujourd’hui, quand, pour la énième fois, je me déshabille dès que je rentre, que je mets mes vêtements à sécher sur le dos d’une chaise parce que j’ai encore trop transpiré, et que je m’installe sur mes chiottes. Ces gestes quotidiens me font un bien fou et me détendent. Ils me donnent envie de rester chez moi tout le temps. De ne jamais sortir pour faire les courses, pour travailler, pour prendre la route. J’ai envie de m’installer sur mon canapé-lit de merde, devant un dessin animé, et de bouffer du (...)